Résumé : |
"Dans un monde caractérisé par le vieillissement de la population et une pression financière croissante sur les États-providence, nous étudions l’impact des facteurs sociodémographiques, du mode de vie et des institutions sur les résultats en matière de santé. Pour ce faire, nous utilisons les données collectées par SHARE – The Survey of Health, Ageing, and Retirement in Europe (Enquête sur la santé, le vieillissement et la retraite en Europe). Ce faisant, une comparaison est établie entre la Scandinavie (Danemark et Suède) et les pays méditerranéens (Espagne et Italie). L’analyse proprement dite consiste en deux modèles de régression logistique binaire par typologie d’État-providence, qui étudient l’effet des variables susmentionnées sur les maladies chroniques et la santé auto-déclarée.Le document conclut que l’activité physique (vigoureuse et modérée), le maintien du poids et la sensibilisation au bien-être mental ont une incidence positive sur l’état de santé. En outre, nous concluons que le statut socio-économique (éducation et emploi) joue un rôle important sur ces résultats de santé. Nous identifions également une inefficacité inhérente à la typologie de l’État-providence méditerranéen, où les listes d’attente et les frais de santé à la charge du patient freinent fondamentalement les résultats positifs en matière de santé. La valeur ajoutée de cette étude réside dans la comparaison transnationale entre deux grandes régions européennes, chacune caractérisée par sa propre typologie de bienêtre. Ce faisant, des implications politiques à la fois généralisables et spécifiques sont formulées."[Préambule de l'article] |